Les salariés d'EuroPalaces sont avisés de la fermeture de la
salle dès 2004. D'après un courrier daté
d'octobre 2004, depuis la construction des multiplexes à proximité du Grand Ecran
Italie, on a pu constater :
- aucune mise en valeur de la salle pour contrer les effets de cette
concurrence annoncée ;
- une programmation souvent inadaptée ;
- l’abandon des obligations liées à l’article 5-5.2 du cahier des charges
(manifestations de prestige, avant-premières, congrès, conférences, etc…) ; les sociétés désireuses de réserver la
salle pour des évènements
particuliers n'y ont plus accès ;
- l’absence de films en version française, correspondant pourtant à une
forte attentes du public, poussé de ce fait à déserter la salle pour la
concurrence (alors que des sondages dans le quartier ont mis en évidence une
forte demande pour la VF aux horaires des familles et de sortie des
bureaux, dont se font largement l’écho les multiples réactions
recueillies sur le site Sauvons le Grand Ecran) ;
- l’absence de visibilité des programmes, mal affichés
dans la presse et sur internet ;
- la disparition de tous les petits "plus"
attractifs pour le spectateur (spectacle laser,
film sur Paris à l’attention des touristes…).
On peut aussi s’étonner qu’au vu des mauvais résultats annoncés,
il n’y ait eu aucun changement de direction pendant des années, contrairement
aux habitudes du groupe qui fait régulièrement "tourner" les
directeurs d’un site à un autre.
Ú
Et que penser de la politique consistant à transférer rapidement
dans une plus petite salle les films à gros succès, causant la perte de
milliers de spectateurs au Grand Écran Italie ?
Que dire encore des rumeurs insidieuses destinées à mettre en avant des défauts
techniques soi-disant insurmontables, ou faisant passer pour obsolète une salle
considérée par la majorité des professionnels autorisés comme LA salle du
XXIème siècle ?
Malgré cette succession de traitements aberrants, le Grand Écran
résiste jusqu’au bout et continue à afficher des performances non négligeables
compte tenu de la médiocrité de sa programmation : de 290 000 à 301 000 entrées
sur 2004 selon les sources, affichant un ratio de remplissage identique à celui
du Gaumont-Opéra, et supérieur au MK2 Bibliothèque sur la même période (chiffres
qui seraient susceptibles d’augmenter rapidement si la salle était mise en
valeur et bénéficiait d’une gestion conforme à sa spécificité).
Ú
Plus grave encore : le
Comité d’Entreprise - tenu dans l’ignorance des accords passés avec
Ø×