SAUVONS LE GRAND ECRAN

 

        Vos réactions

Soutenez l'Association : Bulletin d'adhésion

FORUM

Qui sommes-nous ?

 

Contact

 

 

      

  Cliquer sur l'image pour accéder à la pétition en ligne  

 

Il vous suffit de dérouler cette page d'accueil pour consulter par ordre chronologique les étapes

du combat pour la sauvegarde du Grand Ecran, assorties d'informations utiles

 

- 14 mars 2007 : 

 

Contrairement aux déclarations du maire du 13ème, les permis de construire et de démolir viennent d'être accordés par le maire de Paris.

Mais Hammerson n'entreprendra aucun travaux avant l'issue du recours.

 

 

Ù

 

- 12 janvier 2007 : Nouvel Obs - "Grand Ecran Italie : fragile sursis"

D'après Serge Blisko, maire du 13ème, "aucun permis de construire ne peut  être délivré " tant que le recours déposé par l'Association auprès du Tribunal Administratif n'aura pas été purgé.

La promesse de vente signée entre Hammerson France, propriétaire du centre Italie2 et Gaumont/EuroPalaces est aussi en suspens...

 

Grâce à notre mobilisation sans relâche depuis 20 mois, 2006 n'a pas vu la destruction prévue du Grand Ecran Italie.

Depuis le recours déposé par l'association auprès du Tribunal Administratif contre la décision de la Commission d'Équipement Commercial autorisant l'implantation des magasins, le permis de construire (et de démolir) n'a pas été délivré.

 

Ce 2 janvier 2007, premier anniversaire de la fermeture de la salle par EuroPalaces-Gaumont, France3 nous  rappelle à point nommé que la Tour Eiffel, jugée inutile et laide, devait être détruite 20 ans après sa construction ;

 

Souhaitons que le bon sens prévaudra enfin pour faire admettre que le Grand Ecran Italie, largement reconnu comme indispensable et beau, mérite d'être conservé bien au-delà des 15 ans prévus pour son exploitation.

 

           C'est sur ce signe encourageant que nous vous présentons

 

    nos meilleurs voeux pour 2007 !   

 

Ù

 

31 Décembre 2006 - Fermeture du Théâtre des Cinq-Diamants

(à deux pas de la Place d'Italie)

 

 

Après 19 ans de fidélité, de partage de l'amour des beaux textes au service d'une programmation classique et contemporaine, la Compagnie Catherine Brieux est contrainte de quitter cette salle chargée d'histoire dont l'âme rappelait à beaucoup l'ancien Théâtre du Vieux Colombier.

Nous regrettons une fois de plus la disparition d'un lieu qui avait su patiemment fidéliser son public en lui offrant un travail d'une grande qualité.

La Compagnie a déclaré cette année 55 emplois intermittents + un emploi jeune en CDI qu'elle a dû licencier. Faute de lieu, elle doit cesser toute activité.

 

 

14 Décembre 2006 - Réunion d'information

Entre la présentation du bilan des actions entreprises, et l’organisation de celles à venir,

la réunion a pris une tournure particulièrement enrichissante avec l’intervention de notre juriste.

Après avoir confirmé qu’EuroPalaces-Gaumont et la Ville de Paris ont méconnu leurs obligations vis-à-vis de la Convention passée,

celui-ci a démontré que le recours en annulation se justifie du fait que la décision de la CDEC s’appuie sur des bases fausses.

Il a également précisé qu’un arrêt du Conseil d'Etat de 1905 autorise des tiers à agir, en cas de "non-respect d’un engagement privé par l’autorité administrative et son partenaire privé".

 

 

ALERTE ... :

Depuis la fermeture des trois salles du Gaumont Grand Ecran Italie en 2006, succédant à celle des deux salles du Gaumont Gobelins Rodin en 2003, et des quatre salles du Paramount-Galaxie en 1991,

il n'y a plus assez de salles dans le 13ème arrondissement pour assurer la sortie des films.

A terme, ce sont donc toutes les salles du quartier qui risquent de disparaître, précipitant la désertification cinématographique du coeur d'un des trois arrondissements les plus peuplés de la capitale, déjà en déficit de lieux culturels !

 

Ù

 

28 Novembre 2006 : Compte-rendu de mandat de Bertrand Delanoë à la mairie du 13ème :

A cette occasion le maire de Paris a fait la démonstration de sa parfaite indifférence envers les problèmes

soulevés par la fermeture du Grand Ecran Italie au coeur du 13ème arrondissement.

Le plus étrange, c'est lorsqu'il a conclu qu'il "n'était pas là pour servir la soupe au capitalisme", alors qu'il a signé la condamnation définitive de la salle en accordant son autorisation à des enseignes dépendant de grands groupes privés. Comprenne qui pourra !

Bien évidemment nous ne cherchons pas à défendre les intérêts de Gaumont, mais de l'équipement culturel.

Le maire prétend que les spectateurs préfèrent aller ailleurs, mais c'est justement parce qu'il n'y a plus assez de choix dans le 13ème qu'ils "changent de quartier" (Journal du 13° - Avr. 06).

 

Nos élus et le Grand Ecran Italie

 

Certains déplorent que le dossier soit devenu trop "politique". Mais nous ne pouvions faire autrement que de nous tourner vers le maire de la capitale pour exiger le respect de la convention en cours liant EuroPalaces (Fusion Pathé-Gaumont) et la Ville de Paris, précisant que "les obligations du cahier des charges trouvent leur cause dans le caractère d'équipement culturel du complexe audiovisuel,

qui doit participer à l'animation du quartier et de l'arrondissement,

caractère en considération duquel le prix de cession du terrain est déterminé"

(article 8 du Cahier des charges)

 

Si on ne peut tenir le maire de Paris pour responsable de la situation, il reste le seul à posséder un arsenal de mesures aptes à protéger la salle et son activité (la première étant d'exiger le respect du cahier des charges) : classement dans le cadre du PLU (Plan Local d'Urbanisme), veto au changement d'affectation du lieu voté le 22 juin 2006 par la CDEC (où les instances de la Ville de Paris disposent de 3 voix sur 6), ou encore préemption par la Ville grâce à la hausse spectaculaire des droits de mutation immobilière (850 M€ en 2006). Il est aussi le mieux placé pour fédérer les instances susceptibles de s'impliquer pour la sauvegarde de ce patrimoine d'exception (Région Ile-de-France, Ministère de la Culture, financements européens,...)

A titre d'exemple, la Mairie de Paris accorde 2,3 M € au PSG, et refuse son aide à une salle qui fait partie intégrante de son patrimoine culturel !

 

Ù

"Les gens venaient place d'Italie en métro et en bus pour aller au cinéma.

Ils viendront en voiture pour acheter des meubles !

C'est ça qu'on veut pour la place d'Italie, plus d'embouteillages ?" (Sheila Coren-Tissot)

 

Aucune étude n'a été faite sur l'impact négatif (circulation et pollution) de l'afflux quotidien de véhicules

supplémentaires dans le quartier (camions de livraisons et voitures), dû à l'installation d'une grande surface dédiée à l'équipement de la maison.

 

Ù

HALTE à la DÉSERTIFICATION CULTURELLE du XIIIème arrondissement

Pour une culture vivante et diversifiée au coeur de nos quartiers

 

18 octobre 2006 :

Nouvelle attaque contre la culture dans le 13ème :

 

Succédant à de nombreuses fermeture de salles dans le quartier depuis 30 ans

[le Galaxie (ancien Fontainebleau), l’Orient-Ciné, le Paramount-Gobelins,

le Paramount-Galaxie (4 salles), le Gaumont Gobelins Rodin (Silverscreens)

 

Dix mois après la fermeture prématurée du Grand Ecran Italie le 2 janvier 2006, en plein record d'affluence, une deuxième salle est à son tour fermée en pleine activité - murée par la préfecture - et son équipe "Les amis de Tolbiac" expulsée, malgré la protection de la mairie.

"Le 13ème est sous-doté en équipements culturels. Ce lieu doit continuer à vivre"

Francis Combrouze, adjoint (PCF) du maire en charge de l'urbanisme.

Non à la fermeture du BARBIZON !

Ù

Non à la destruction du GRAND ECRAN ITALIE !

 

Avec son écran géant et son show laser, sa salle de 650 places - parfaitement insonorisée et climatisée,

assortie de deux petites salles de 100 places, sa scène de 200 m2 et son espace-cocktail,

le Grand Ecran offre davantage de confort et de convivialité que la plupart des multiplexes.

 

La salle - une des rares de la capitale accessible aux handicapés - est aussi l’une des mieux conçues

pour accueillir des avant-premières, festivals, congrès… et manifestations en tous genres.

 

Mais le Grand Ecran, c'est aussi un auditorium et un complexe multimédia adaptable aux nouvelles technologies,

prévu pour la retransmission en direct d'émissions de télévision ou de grands évènements sportifs.

 

Il dispose également des aménagements nécessaires au spectacle vivant

(dégagements, loges équipées, vaste monte-charge directement relié au parking du centre Italie2, emplacement pour fosse d’orchestre...)

 

Ses caractéristiques techniques en font un équipement culturel d'exception :

 

Avec ses projecteurs 35-70 mm, double bande, double poste, automatisme intégral, son équipement sonore Dolby stéréo,

bi-amplification grande puissance, video projection grand écran, le Gaumont Italie est un des seuls cinémas équipé de

quasiment tous les formats de projection et de tous les formats sonores possibles (SRD, SDDS, DTS).

 

Son écran géant aussi grand qu'un terrain de tennis [ 24 m de base x 10 de hauteur (240 m2) ]  est l'un des plus grands d'Europe.

 

Le Grand Ecran a de plus bénéficié de conditions exceptionnelles d'isolation :

monté sur vérins le protégeant parfaitement de toute vibration du métro,

il est la seule salle à part l'Opéra-Bastille équipée d'une ventilation totalement silencieuse

(sous fauteuils / double-plancher / basse-pression), digne des meilleures salles de concert. 

 

Situé au centre du hall d’un immeuble prestigieux de la capitale construit par l'architecte Kenzo Tange

à l’entrée du Centre Commercial Italie 2, le Grand Ecran n’a pas d'équivalent dans tout l'Hexagone.

 

Bénéficiant d’une situation privilégiée au cœur du 13° arrondissement,

particulièrement bien desservi par les transports urbains, c’est un pôle d’attraction irremplaçable

pour les parisiens et les franciliens - aux potentialités encore inexploitées.

Ù

6 septembre 2006 :

Un recours en annulation devant le Tribunal Administratif de Paris de la décision de la CDEC

autorisant la société TEYCPAC-Hammerson-Italie à transformer la salle « Grand Ecran Italie» en commerces

a été engagé par l’association « Sauvons le Grand Ecran » pour "erreur de droit et erreur manifeste d’appréciation".

 

  Des magasins on en a plein, le GRAND ECRAN il n'y en a qu'un !     

Vive HABITAT, Vive H&M, mais pas à la place de la plus belle salle de la capitale !

Il y a déjà 6 magasins d'ameublement Habitat à Paris, situés à quelques stations de Métro de la Place d'Italie

et H&M n’a pas besoin de prendre la place d'une des plus belles salles de la capitale pour trouver la sienne

dans le Centre Italie 2 (130 magasins et restaurants), déjà saturé de magasins de vêtements !

 

Ù

Comme nous l'avions malheureusement prédit il y a plus d'un an, le déclin du centre du 13ème  arrondissement de Paris s'est maintenant largement amorcé six mois après la fermeture du Grand Ecran Italie.

 

La cessation d'activité de la salle le 2 janvier dernier, malgré la convention en cours liant EuroPalaces-Gaumont à la Ville de Paris, des records d'affluence enregistrés en 2005, et une année 2004 qui la voit maintenir son rôle de leader, prive injustement

les riverains et les parisiens d'une salle d'exception au coeur de la capitale,

et le Centre Commercial Italie2 et les restaurateurs du quartier d'un pôle d'attraction irremplaçable...

Des commerces ferment avenue d'Italie, l'avenue des Gobelins "somnole"... Les jeunes errent dans un quartier déserté après vingt heures... Et même les spectateurs de cinéma, drainés jusque-là par la locomotive du Grand Ecran, fuient vers d'autres horizons...

 

A terme, c'est donc tous les cinémas du quartier qui risquent de disparaître,

et le secteur dans son ensemble de péricliter, au coeur d'un des trois arrondissements les plus peuplés de Paris,

déjà en déficit de lieux culturels.

 

Sans un sursaut d'urgence des pouvoirs publics, on n'aura pas fini, dans dix ans, dans vingt ans,

de pleurer la disparition du Grand Ecran Italie  !

 

"Une salle de cinéma, c'est le point d'ancrage de la vie culturelle et nocturne d'un quartier.

Une sortie au cinéma, c'est aussi aller au restaurant, prendre un verre,

et quand une salle meurt, les clients changent de quartier. Il faudrait redonner vie aux Gobelins parce que le public, lui, a toujours autant envie d'aller au cinéma... rien ne remplace la magie des salles obscures... c'est cela le cinéma, une émotion partagée"

(Gérard Le Coat, directeur d'UCG Gobelins)

Aujourd'hui (les salles) UGC Gobelins et Gaumont Fauvettes résistent à la somnolence de l'avenue avec une clientèle de proximité, tandis que cent mètres plus loin, l'Escurial ...fait de la résistance"

(Journal du 13ème - Avril 06)

 

Ù

Cahier des Charges (extraits)

 

Art. 5 – Engagement de programmation

 

En dehors des projections de films d’exclusivité ainsi que des festivals à thème et « nuits du cinéma »,  les utilisations suivantes de la salle sont prévues :

-  Congrès, conventions, manifestations, assemblées générales de sociétés : 40 séances par an.

-  Utilisation par les producteurs et organismes de télévision pour des présentations en avant-première d'émissions de télévision, de films ou téléfilms : 60 à 90 séances par an.

-   Projections pour les scolaires et enfants : 95 séances par an.

-   Projections de films concernant principalement Paris pour groupes organisés de touristes : 60 séances par an.

-   Projections pour les personnes du 3° âge : 10 à 30 séances par an.

-   Utilisation par la Ville de Paris : 12 séances par an.

 

Art. 8 - Nature juridique

Les obligations du présent cahier des charges trouvent leur cause dans le caractère « d’équipement culturel »

du complexe audiovisuel, qui doit participer à l’animation du quartier et de l’arrondissement,

caractère en considération duquel le prix de cession du terrain est déterminé.

 

Cela fait donc déjà plusieurs années que la plupart des dispositions du cahier des charges

ne sont pas respectées par EuroPalaces !

 

Selon M. Coumet, 1er adjoint à la Mairie du 13ème, l'obligation d’exploitation - prévue pour 20 ans -

a été réduite à 15 ans par la précédente mandature "pour d'obscures raisons ".

 

Ù

Comment nos élus siégeant à la CDEC ont-ils pu donner leur aval à une décision aussi absurde

- désapprouvée par 90% des parisiens (voir référendum "Zurban" dans l'onglet Presse) - à savoir la destruction d'une salle unique en Europe, au coeur de la première capitale touristique mondiale, au profit d'enseignes interchangeables déjà implantées à proximité ?

 

Pourquoi aucun plan de sauvetage n'a-t-il été prévu, et toute solution de reprise systématiquement écartée ?

 

Comment expliquer qu'après l'engagement public de Serge Blisko sur France 3 en février 2005 de "s'opposer par tous les moyens juridiques et politiques à la transformation en magasins de cette salle", la Mairie du 13ème n'ait jamais relayé la pétition lancée par les riverains pour la sauvegarde du premier pôle économique et culturel du quartier, qui a recueilli quelques milliers de signatures, dont celles de personnalités de tous bords ? (alors que le maire, prétendant vouloir "mettre fin à une dérive mercantile",

a su lancer une pétition pour la défense du nom de la station "Olympiades" !)

 

Pourquoi a-t-il ensuite abandonné toute défense du Grand Ecran, allant jusqu'à expliquer aux riverains dans une circulaire que son activité était incompatible avec le MK2 Bibliothèque, situé à l'autre bout de l'arrondissement, et que la ville disposait de suffisamment de salles ? (Ce que contredit le projet de construction dans le 19ème - à La Villette - d'un troisième mutiplexe à proximité des deux multiplexes déjà implantés quai de Loire et quai de Seine.)

 

Pourquoi, malgré nos demandes exprès, la Mairie de Paris n'a-t-elle pas exigé

le respect de la convention liant EuroPalaces à la Ville de Paris ?

 

Pourquoi encore ni le maire de Paris ni le ministre de la Culture, censés défendre le patrimoine culturel des parisiens plutôt que les intérêts d'un grand groupe privé, n'ont-ils jamais répondu aux pressants appels de leurs administrés, et de nombreux élus,

à se mobiliser en faveur de la salle (voir l'onglet Courrier) ?

 

Ù

- 29 juin : 20 Minutes - Portrait de Jean-Mathieu Thibert : "Le maire a signé l'arrêt de mort de la salle..."

- 23 juin : 20 Minutes - "Habitat et H&M enterrent le Grand Ecran"

- 23 juin : Le Parisien - "Des magasins à la place du Grand Ecran Italie"

- 22 juin 2006 : Le Grand Ecran Italie laisse la place à Habitat et H&M (par 13espritvillage)

 

 

 

22 juin 2006 - Une décision consternante

Nos élus condamnent le Grand Ecran Italie !

 

La CDEC vote à cinq voix sur six la condamnation définitive du Grand Ecran Italie.

 

La Commission Départementale d'Equipement Commercial,

composée du Maire du 13ème, d'un représentant de la Mairie de Paris et du Conseil de Paris,

des Chambres de Commerce et des Métiers, ainsi que des consommateurs,

(alors que ces trois dernières voix s'étaient déclarées hostiles au projet d'installation

de boutiques présenté par la société TEYCPAC-HAMMERSON),

"considérant que ce projet s'implante sur une friche commerciale existante  provoquée par la fermeture des cinémas" ( ! )

accorde l'autorisation aux enseignes "Habitat" et "H&M" de s'implanter en lieu et place du Grand Ecran Italie.

 

 

- 25 avril : Communiqué-Dossier "Quand Cannes rit, Paris pleure" par Sauvons le Grand Ecran et Sur les Toiles de Paris

  OUI A LA RÉOUVERTURE DU GRAND ECRAN Italie !  

Exigez la finale de la coupe du monde au Grand Ecran Italie,

prévu pour la retransmission en direct d'émissions de télévision et de grands évènements sportifs.

 

- 25 avril : Dossier remis au Ministre de la Culture par les associations Sauvons le Grand Ecran et Sur les Toiles de Paris + associations partenaires

- Mars 2006 -  Positif - Editorial : " La raison avancée par EuroPalaces-Gaumont pour cette fermeture (une chute de fréquentation de 12% en 2005) laisse songeur... on conçoit mal qu'après une hausse régulière de la fréquentation une chute si peu significative suffise à sonner le glas d'un équipement d'une telle envergure. D'autant que la baisse moyenne de la fréquentation des salles parisiennes en 2005 a été de 10,5%, soit à peine inférieure à celle du Grand Ecran. Cette fermeture met au jour un principe inquiétant, celui du pouvoir décisionnaire unilatéral des sociétés d'exploitation dans le maintien ou non d'équipements culturels, sans que l'Etat ou les collectivités locales aient leur mot à dire. Peut-on se satisfaire de la réponse du maire de Paris lorsqu'il affirme que la Ville ne peut rien dans cette affaire ?..."

 

26 mars 2006 - Nouvelles inquiétantes

Le 23 Mars, M. Klisaric, candidat à la reprise de la salle, a été reçu par la Mairie de Paris.

Sur les Toiles de Paris a également été convoqué pour avis.

 

Les arguments étayés en faveur de la reprise de l'activité n'ont pas été retenus par la Mairie, qui ne se cache plus de

soutenir ouvertement le projet d'EuroPalaces de transformation de la salle en commerces.

 

Deux points supplémentaires restent très inquiétants et de bien mauvaise augure :

 

1) EuroPalaces a passé un appel d'offre pour le démontage des cabines.
2) Dès le 27 Mars, un géomètre passera au Gaumont Grand Ecran Italie pour sonder le sol de la grande salle.
En clair : démontage de la salle pour voir les profondeurs, sachant que la salle est construite sur vérins. 
S'agit-il d'un m2 ou de toute la salle ?

Quoi qu'il en soit, l'attitude d'EuroPalaces persiste inadmissible et fortement inquiétante !

 

Jean-Mathieu Thibert – Sur les Toiles de Paris – cinema.memoire.et.sauvegarde.stp@tiscali.fr

 

 

 

2 mars 2006 - Communiqué

 

La fermeture du Grand Ecran le 2 janvier dernier - décidée en violation du cahier des charges passé entre EuroPalaces et la Ville de Paris - prive les parisiens d'un important pôle d’attraction économique et culturel depuis maintenant deux mois.

Les commerçants-restaurateurs de la place d'Italie et de la Buttes-aux-Cailles

ont déjà fait part à la mairie d'une baisse significative de leur chiffre d’affaire.

Le collectif s’inquiète de l’effet destructeur de cette situation sur le quartier, et appelle les pouvoirs publics à encourager rapidement toutes les solutions permettant la reprise d’activité de la salle.

Ù

20 février 2006 - Conseil d'arrondissement

 

Evoquant les associations reçues à la CDEC du 7 février, le maire souligne la présentation "extrêmement intéressante"

de Sauvons le Grand Ecran, qui a mis en valeur l'importance culturelle et sociale de la salle,

et aussi la pertinence de l'analyse financière présentée par Sur les toiles de Paris pour démontrer sa viabilité.

 

Serge Blisko rappelle que l'arrivée tardive du dossier du candidat-repreneur, qui n'avait pu être étudié à fond, a motivé le report de la commission. Il souhaite que ce dernier pourra convaincre EuroPalaces de changer son fusil d'épaule

et qu'un compromis de vente sera rapidement trouvé avec Gaumont.

 

Il reconnaît l'inquiétude légitime des commerçants, et les effets négatifs à terme de cette fermeture sur le quartier.

 

("Question sur le devenir du complexe cinématographique Grand Ecran" posée par Didier Béoutis, conseiller UMP du 13ème)

 

 

- 20 février : Dossier-CDEC au Ministre de la Culture

 

- 15 février : une société de capital-investissement nous fait part du souhait d'un de ses clients de faire à son tour une offre de reprise du Grand Ecran.

 

- 8 février : Le Parisien - Un espoir pour le Grand Ecran Italie

 

 

7 février 2006 - Grande victoire pour le Grand Ecran !

 

Après des mois de lutte pour faire entendre notre cause, la Commission

Départementale d’Equipement Commercial, réunie pour attribuer les autorisations aux nouveaux commerces,

a décidé d'ajourner la séance et de surseoir à toute décision qui condamnerait définitivement la salle,

afin d'examiner la candidature à la reprise de la salle d'un exploitant indépendant de Seine-et-Marne.

Voir compte-rendu sur 13espritvillage (rubrique cinéma).

Les sociologues estiment que pour survivre, le cinéma de demain doit être un lieu de rencontre, de débat de communion. Dans cette perspective c’est bien le Grand Écran qui possède les meilleurs atouts pour accompagner cette évolution. Paradoxalement c’est précisément cette salle en avance sur son époque que l’on condamne. (Dragan Klisaric)

 

Dossier présenté par le Collectif à la CDEC du 7/2/06

Dossier présenté par le repreneur

 

 

- 4 février : notre deuxième Café-Stop organisé sur le parvis du Grand Ecran ce samedi a permis d'informer les riverains de l'évolution du dossier, et de faire signer encore d'autres pétitions avant le rendez-vous de la CDEC du 7 février.

 

- 2 Février, en prévision de la Commission CDEC qui doit statuer sur le sort du Grand Ecran mardi 7, une délégation du collectif  - constituée d'une dizaine de personnes de sensibilités politiques très diverses et du comédien André Valardy - s'est rendue au rendez-vous prévu avec le Maire du 13ème à l'initiative des restaurateurs du quartier, accompagné du candidat à la reprise du Grand Ecran.

M. Blisko a fait savoir tard la veille au soir qu'il ne recevrait qu'un seul représentant du collectif, restaurateur à Italie 2. Ce dernier n'a donc pas pu lui présenter M. Klisaric, venu présenter au maire son dossier de reprise.

 

Le collectif déplore l'absence de dialogue avec la municipalité sur un sujet aussi crucial pour l'avenir de l'arrondissement, et souhaite que cette candidature soit examinée avec la plus grande attention avant toute décision irréversible de la CDEC.

Ù

 

Nouvelle occasion de faire connaître notre combat, le concert de musiques de films dirigé par Martin Barral a remporté un vif succès au grand amphithéâtre d'Orsay (500 places), et s'inscrirait parfaitement dans l'auditorium "Grand Ecran".

 

31 Janvier 2006

Un Concert de soutien à la Salle Grand Ecran Italie

s'est donné au Grand Amphi du Campus d'Orsay

par l'Orchestre Symphonique du Campus d'Orsay, dirigé par Martin Barral, sur le thème "Musiques de films"

(de Barry Lindon au Seigneur des Anneaux en passant par Indiana Jones et la saga du Western)

Le concert, qui affichait complet , s'est terminé sous les applaudissements d'un public enthousiaste,

rythmés avec humour par la baguette de Martin Barral.

 

- 28 janvier : Courrier à la Mairie de Paris en vue de la Commission Départementale d'Equipement Commercial du 7 février, avec copie du dossier aux membres de la CDEC ;

 

- 24 janvier : Une délégation du collectif rencontre Mme Geneviève Roy, présidente de la délégation de Paris de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris, et membre de la CDEC.Mme Roy se déclare tout à fait opposée au projet de transformation du Grand Ecran Italie en magasins.

 

 

15 janvier 2005 : première bonne nouvelle de l'année ! 

Un candidat à la reprise du Grand Ecran s'est manifesté : exploitant-programmateur de plusieurs salles en Seine-et-Marne, administrateur du Syndicat Français des Théâtres Cinématographiques.

Son dossier, en cours d'élaboration, reçoit d'ores et déjà le soutien des banques.

EuroPalaces, propriétaire des lieux, lui a fait savoir dès octobre 2005

que seul un refus de la commission CDEC pourra leur permettre d'entamer des négociations.

Depuis la fermeture de la salle, Dragan Klisaric a sollicité un rendez-vous avec Serge Blisko, maire du 13ème, qui dispose d'une voix décisionnaire au sein de la CDEC, chargée d'attribuer ou de refuser les autorisations aux nouveaux commerces.

Face aux défis de demain que sont l'arrivée du numérique, les changements de comportements sociologiques, le piratage... la salle la mieux armée pour relever ces challenges est le Grand Ecran. Sa polyvalence et ses équipements de pointe en font l'outil idéal pour envisager l'avenir avec sérénité.

(Dragan Klisaric au Collectif)

Face aux mutations technologiques et socioculturelles auxquelles notre profession est confrontée, la POLYVALENCE du Grand Ecran constitue un formidable atout pour relever les défis de demain.

(Dragan Klisaric à EuroPalaces)

 

Si notre mouvement s'est trouvé relayé par de nombreux medias et sur internet (Allo-ciné, Evene, Ecran Large, Ecran Noir, Ciné Reporter, Silverscreens, 13espritvillage, le site des salariés d'EuroPalaces...), c'est surtout la toile qui s'est fait l'échodes nombreuses protestations contre cette fermeture contestable : Indymedia dénonce "une vile opération financière" ; Thé, Cake et Socialisme s'interroge le 3 janvier : "comment a-t-on pu en arriver là ? Liquider... en quatimini....une réussite technologique pour de basses considérations commerciales ?" ; Mediacritik souligne que la salle "dégageait encore du chiffre"...

 

- 10 Janvier 2006 : que d'évènements depuis notre Café-Stop du 4 Décembre, où le Grand Ecran battait des records d’affluence en première semaine de « Harry Potter » en version française - VF pourtant abandonnée dès la sortie de King Kong pour les fêtes, période choisie par EuroPalaces, malgré une exploitation prévue en 2006, pour annoncer la fermeture définitive de la salle : apéritif-débat, courriers et communiqués, conférence de presse et rassemblement, ponctuellement chroniqués par Ollivier Gilles dans 13espritvillage et 13espritmedia.

 

Mais si nous avons tardé à relater cette actualité mouvementée, c'est aussi que nous ne voulions pas, que nous ne pouvions pas nous résoudre, en cette fin d’année, à entériner une aussi triste et lamentable nouvelle que la fermeture dé-fi-ni-ti-ve du Grand Ecran, suffisamment relayée par les médias. Pas plus que nous acceptons ce « trou noir » qu’il est devenu depuis par décision de ses propres dirigeants, sachant que rien n'a été entrepris pour le sauver.

 

Car contrairement à ce qu’on veut bien nous faire croire, rien n'est encore définitivement joué : on ne peut pas, on ne doit pas accepter que cette salle mythique, peut-être unique au monde, soit rayée de la carte en  quelques coups de pioches :

 

  -    La commission CDEC, qui se réunit le 7 février prochain, n’a pas encore rendu son verdict concernant le changement d’affectation du site ;

  -    Il existe des recours contre cette fermeture illégale ;

  -    L'évènement a donné un coup de projecteur dans les médias à notre combat, qui reçoit de plus en plus d'encouragements et de soutiens ;

  -    Contrairement aux apparences - puisque nous n’avons pu empêcher cette fermeture -  nous recevons chaque jour davantage de raisons d’espérer, dont nous vous tiendrons informés au mieux de nos possibilités.

 

  C'est donc soutenus par ce nouvel espoir que nous vous souhaitons une :

 

      Bonne Année 2006 !   

 

 

- Janvier 2006 : Tract "Mensonges et trahisons" ;

- Janvier 2006 : Tract distribué par la section socialiste du 13ème ;

- 10 Janvier 2006 : Communiqué : notre réponse à "Paris ne peut rien" ;

- 5 janvier 2006 : Question posée par Nicole Borvo, sénatrice PC et conseillère du 13ème, au Ministre de la Culture ; Réponse du Ministère

- 4 janvier 2006 : 20 Minutes -'L'adieu des militants au Grand Ecran Italie"

- 4 janvier 2006 : Le Parisien - "Gaumont-Italie, c'est déjà fini"

- 3 janvier 2006 : Le Parisien - "Les amoureux du Grand Ecran privés de dernière séance"

- 3 janvier 2006 : Communiqué de la Mairie "Paris ne peut rien" ;

- 3 janvier 2006 : Lettre Ouverte aux responsables politiques par Quitterie Delmas et l'équipe des jeunes UDF du 13ème ;

- 3 janvier 2006 : AlloCine : "Grand Ecran Italie : l'ultime rassemblement ?"

- 3 janvier 2006 : Communiqué de dernière minute "On nous prive de notre dernière séance" suite à l'annulation de toutes les séances du jour par EuroPalaces .

- 3 janvier 2006 : 20 Minutes : "Le Grand Ecran Italie baisse le rideau"

2 janvier 2006 : Fermeture de la salle sans préavis

Malgré un pic de fréquentation en décembre, malgré le cahier des charges liant Gaumont à la Ville de Paris, malgré les milliers de signatures recueillies contre cette décision absurde, malgré nos prières et nos injonctions, rien n'a pu empêcher EuroPalaces de fermer la salle prématurément le 2 Janvier, au mépris du public venu en nombre pour les dernières séances annoncées le 3, et qui s'est retrouvé devant une grille fermée.

 

 

 

2 janvier 2006 : Conférence de presse

 

 

Ù

 

- 30 décembre 2005 : Communiqué "La séance de la dernière chance" ;

- 28 décembre 2005 : Communiqué "Les masques tombent" ;

 

- 24 décembre 2005 :  Courrier recommandé à Bertrand Delanoë le priant de mettre EuroPalaces en demeure de respecter le cahier des charges et l'obligation d'exploitation cinématographique jusqu'en novembre 2006 ;

 

- 23 décembre 2005 : notre réaction dans Le Parisien "Gaumont-Italie : Riverains et élus contre-attaquent" ;

 

Annonce officielle de la fermeture : 22 décembre 2005

(Communiqué d'EuroPalaces / Le Parisien)

 

- 20 décembre 2005 : Courrier de Pierre Lellouche à Bertrand Delanoë : "La solution de facilité pour n’importe quelle municipalité aurait été de livrer cet espace aux marchands. Mais, dans le pays de l’exception culturelle et dans la Capitale qui a un rôle majeur pour le développement de notre culture et de notre cinéma, dans un arrondissement périphérique où manquent les lieux culturels et les espaces associatifs, la destruction pure et simple de cette salle serait lourde de conséquences pour la Ville et pour le quartier."

 

Bourse pouvons-nous l'empêcher ?

Bréves : Gaumont Italie
Les exploitants, quand ils possèdent leurs locaux, vendent au plus offrant.

Concernant EuroPalaces, certains murmurent que la future entrée en Bourse du groupe

ne serait pas étrangère à la cession du Gaumont Italie.

 

Communiqué des salariés d’EuroPalaces :

 

« Mensonges et trahisons »

Mensonges de notre direction d’EuroPalaces

Trahisons aux passionnés du cinéma et de la culture

 

La famille Seydoux et Eduardo Malone veulent fermer le cinéma Gaumont Grand Ecran Italie

- Malgré l’obligation d’exploitation jusqu’en novembre 2006 par la Mairie de Paris

- Malgré l’absence d’autorisation de la CDEC.
- Malgré une bonne situation financière si elle n’était pas délibérément entretenue par eux pour être déficitaire (Absence de copies VF, sauf exception avec la copie Harry Potter donne + 191% de fréquentation en plus - meilleur score de Paris).

Aujourd’hui, le « Collectif Sauvons le Grand Ecran » qui regroupe des salariés d’EuroPalaces, du monde du cinéma, des commerçants et des riverains du quartier, et qui est à l’origine d’une pétition regroupant plus de dix mille signatures, font appel à vous.

 

 

- 20 Décembre 2005 : Sauvons le grand écran, par Marielle de Sarnez, conseillère de Paris XIVème arrondissement, et députée européenne :

"Le Cinéma Gaumont Grand écran fait partie, depuis plusieurs années, du patrimoine culturel du XIII ème arrondissement en particulier, et de Paris plus globalement.

Des générations de cinéphiles s'y sont bousculées. Certes peut-être pas assez. Mais la culture n'est pas une marchandise comme les autres ; c'est un bien beaucoup plus précieux.

Nous sommes de plus en plus nombreux à refuser la fatalité et à dire non à la disparition de l'une des plus belles salles de la capitale. C'est pourquoi nous demandons l'adoption d'un moratoire afin de pouvoir étudier les possibilités de sauvegarde de ce lieu culturel unique à Paris.

Tous ensemble, sauvons le Grand écran !"

 

 

 

20 décembre 2005 - Apéritif-débat à la Brasserie 116

 

en présence de Francis Combrouze, adjoint au maire du 13ème chargé de l'urbanisme (PC),

et de M.M. Toubon et Lellouche (UMP).

 

Dans son résumé publié dans Le Monde.fr, un jeune socialiste ne manque pas de souligner la tournure cocasse que prend la discussion : les élus de gauche semblant accepter sans état d'âme le sacrifice d'un équipement d'intérêt général au profit de grands groupes privés, tandis que les tenants traditionnels du libéralisme appellent de leurs voeux l'intervention des pouvoirs publics pour stopper la vente !

L'incitation à "sauver le Grand Ecran dans la diversité politique" qui conclue ces pages est donc particulièrement bienvenue : au delà des clivages, la cause vaut bien l'implication de tous les acteurs concernés.

 

 

 

- 18 décembre 2005 : communiqué "Stop au désossage du Grand Ecran Italie" ;

- 15 et 16 décembre 2005 : Lettre ouverte au Maire de Paris et au Président de Gaumont réclamant le respect de la convention passée entre l'exploitant et la Ville, alors que se précise la fermeture imminente, et le démantelement de la salle par EuroPalaces.

 

Cette fermeture  a été décidée alors que la salle venait de démontrer sa capacité à attirer le public avec une programmation adaptée : hausse de fréquentation (+191%) la plus élevée de l'hexagone en première semaine de Harry Potter en version française, et alors que la baisse de fréquentation invoquée ne fait que suivre la courbe générale des salles Paris-Périphérie en 2005 !

 

Le collectif, estimant que ni la baisse de fréquentation ni "les quelques difficultés" invoquées par la société EuroPalaces pour sa fermeture, suffisent à justifier la destruction de la salle Grand Ecran Italie, premier pôle économique et culturel du 13ème arrondissement, demande le lancement d'une consultation auprès des parisiens et franciliens, ainsi que l'étude d'un projet culturel alternatif, avant toute prise de décision irrévocable par la prochaine CDEC (Commission Départementale d'Equipement Commercial).

 

13 décembre 2005 :

Nos voisins du 11ème, qui nous ont soutenus jusqu'ici,

 retirent la pétition électronique de leurs colonnes :

 

Le Grand Ecran ferme ses portes

C'est fini ! Depuis le 8 décembre c'est officiel, le verdict est tombé, le Grand Ecran Italie mourra. Nombreux sont ceux qui ont signé la pétition, y compris parmi les personnalités du monde politique ou artistique mais rien n'y a fait. Le Grand Ecran Italie fermera définitivement ses portes le 3 janvier 2006.

Vous ne trouverez donc plus la pétition électronique dans les colonnes de ParisZine qui s'était associé à 13EspritVillage pour soutenir cette initiative. (voir 17 mai et 6 août)

 

Le collectif déplore que nos voisins du 11ème se bornent à relayer la communication officielle sur la fermeture du Grand Ecran, et nous retirent leur soutien au moment où nous en avons le plus besoin:le combat est loin d'être terminé, mais hélas  plus le temps passe, plus il devient difficile de faire entendre notre voix.

 

- 8 décembre 2005 : La nouvelle est tombée : la presse et 13EspritMedia relaient le communiqué d' EuroPalaces :

le cinéma Gaumont Grand Ecran cessera toute exploitation le 3 janvier 2006 :

 

- 4 décembre 2005 : en ce premier dimanche de décembre sur le parvis du Grand Ecran, les passants se voyaient proposer des tracts et des informations autour d'un café chaud, à l'occasion du Café-Stop organisé par la jeune équipe de l'Association Action Paris-Est.

 

Bonne nouvelle : le Grand Ecran affichait complet ! La version française tant réclamée par les familles est enfin programmée pour les séances de l'après-midi, et de nombreux enfants se pressaient avec leurs parents dans la file d'attente pour "Harry Potter et la coupe de feu", qui remontait jusqu'à l'étage du restaurant El Rancho.

 

Mais il y aurait encore beaucoup à faire pour relancer durablement l'activité de la salle : les gens se plaignent des places trop chères, et du manque de lisibilité de la programmation de la grande salle dans la presse et sur internet. Beaucoup ignorent encore que le Grand Ecran  reste le plus grand et l'un des derniers écrans géants de Paris, et qu'il pourrait accueillir toute autre forme de manifestations (spectacle vivant, concerts, congrès, etc...). D'autres regrettent l'abandon des avant-premières de prestige, de la projection laser en début de séance, du film sur l'histoire de Paris, etc...

 

 

2 décembre 2005 : Munie de 650 fauteuils, de projecteurs dernier cri et d'un équipement sonore haute résolution, la grande salle polyvalente est un bijou de technologie qui peut s'adapter à de nombreux formats et normes... la destruction d'une telle salle serait une atteinte au patrimoine culturel parisien. Il semble que l'ambition et les grands projets de nos élus pour ce cinéma aient fait place à la rentabilité, et on risque de voir bientôt quelques boutiques de mode remplacer le Grand Ecran. EVENE

 

Ù

 

29 novembre 2005 : "Grand Elan : Un cinéma ce n'est pas qu'un commerce. Ça ne se remplace pas, innocemment, par un Zara, Sephora ou autres MacDo. Un cinéma est un lieu de rendez-vous pour une soirée, un endroit où l'on se divertit/cultive, une place privilégiée durant deux heures pour s'évader de notre réel. Ce n'est pas rien. Il s'agit d'un repère dans un quartier. En l'occurrence une Place d'Italie de moins en moins fréquentée. Après le Kinopanorama, et tandis que l'avenir est incertain pour le Grand Rex comme le Max Linder, le Gaumont Grand Ecran, s'il ferme, annoncera une industrialisation déjà inquiétante de la distribution..." ECRAN NOIR

 

22 novembre 2005 : "Lorsque la culture meurt dans un pays (et c'est ce qui se passe en France...) c'est le pays qui meurt aussi." Cl. Sonthonnax  - LE COURS

 

21 novembre 2005 : "Je suis en tant que Président de notre association de tout coeur avec votre action … Il est anormal et honteux de supprimer cet endroit magique du cinéma qui est plus que nécessaire, le nombre des salles devenant restreint. Gardons ce magnifique emplacement dédié au 7ème art."

Fr. Ciriez - Comité d’Action Sportive du 3ème arrondissement

 

 

15 novembre 2005 - Communiqué

Les défenseurs du Grand Ecran Italie se réjouissent du report en 2006 de la Commission CDEC, qui devait attribuer les autorisations aux nouveaux commerces le 4 Octobre dernier.

Mais s'inquiètent qu'aucun plan de sauvegarde de la salle n'ait encore été annoncé.

 

Ils remercient de leur soutien les signataires de la pétition*, et appellent au maintien de la mobilisation.

*parmi eux : Jacques Toubon et Jack Lang, anciens ministres de la Culture, Jack Ralite, sénateur et maire d'Aubervilliers, Nicole Borvo, sénatrice et conseillère de Paris, Jean-Marie Le Guen et Pierre Lellouche, députés de Paris, Jean-Luc Roméro, conseiller à la région Ile de France, Francis Combrouze, adjoint au maire du 13ème chargé de l'urbanisme, Jean-François Pellissier, adjoint au maire du 13ème chargé de la Démocratie Participative et du Développement de la Vie Associative, membre des alternatifs, les jeunes UDF du 13ème, Dominique Bouillon, ancien PDG de la Foncière des Champs-Elysées, promoteur du Grand Ecran, les cinéastes Christophe Barratier, Jean-Jacques Beineix, Luc Besson, Patrice Chéreau,  Alain Corneau, Jean David, Arthur Joffé, Liliane de Kermadec, Claude Lelouch, Philippe Lioret, Philipe Muyl, Brigitte Rouän..., et : TitoTopin, scénariste, les artistes Anémone, Manuel Gélin, Roger Hanin, Bruno Madinier, Pierre et Laurent Malet, Francis  Perrin...)

 

 

Ù

 

- Octobre 2005 : les jeunes UDF du 13ème nous confirment leur décision de nous soutenir activement dans la défense du Grand Ecran, jugé indispensable à notre quartier.

Il est donc convenu d'entamer un travail commun pour empêcher la fermeture de la salle, et "obtenir que politiques et médias ne soient plus sourds et muets sur ce sujet".

Les jeunes UDF proposent de démarcher des futurs partenaires, créer des affichettes et tracts à diffuser chez les commerçants, et organisent un Café-Stop et un Apéritif-Débat les 4 et 20 décembre prochains.

Leurs propositions sont les bienvenues car nous devons faire face à l'urgence !

 

 

4 octobre - La mobilisation porte ses fruits :

Confirmation du report  de la Commission CDEC en janvier 2006.

 

Un sursis pour le Grand Ecran (Le Parisien du 4/10)

 

 

Ù

 

- 29 septembre 2005 : courrier à Lyne Cohen-Solal, adjointe au Maire de Paris et membre de la CDEC ;

- septembre 2005 : courrier aux membres de la CDEC du 4 Octobre ;

 

 

24 septembre 2005 - Rassemblement devant le Grand Ecran Italie

A l'appel des riverains, de nombreuses personnes - dont Jacques Toubon et Pierre Lellouche - ont manifesté ce samedi sur le parvis du Grand Ecran pour appeler l'attention sur leur opposition au projet de vente par le groupe "Gaumont" du complexe cinématographique, pour en faire trois étages de boutiques de mobilier et d'habillement, et pour alerter les membres de la Commission Départementale d'Equipement Commercial (CDEC) qui doit se prononcer

sur l'autorisation à donner aux nouveaux commerces.

 

- 23 septembre 2005 : AlloCine : "Une manif contre la fermeture du Grand Ecran Italie"

 

Parisiens, Franciliens : on s'apprête à saccager votre patrimoine !

Malgré son indéniable vocation culturelle et ses exceptionnelles qualités techniques,

la Société EuroPalaces-Gaumont, avec l'aval de la Mairie de Paris,

a décidé de vouer le complexe audiovisuel Grand Ecran à la démolition, au profit de banales boutiques.

 

Où sont passés l'ambition et les grands projets qui ont présidé à la naissance du Grand Ecran ?

- quelques rappels historiques -

Nous recherchons la personnalité qui saura rendre au GRAND ECRAN son rôle d'attraction culturelle,

tel que défini au cahier des charges par la municipalité dès 1988.

 

- 23 septembre 2005 : Communiqué : les Jeunes UDF du 13ème arrondissement regrettent profondément que le Grand Ecran, faute d'une vraie stratégie commerciale, ne soit pas en mesure de survivre, et soutiennent l'action de l'association «Sauvons le Grand Ecran » dans son combat pour tenter d'éviter cette fermeture regrettable :

Les pouvoirs publics auraient dû réagir beaucoup plus tôt. Ce n'est pas les tous derniers mois qu'on empêche une fermeture. Un lien entre la mairie et la société Europalaces-Gaumont aurait du être mis en place depuis plusieurs années, pour éviter cet échec commercial.
L'ensemble de cette affaire a cruellement manqué de transparence, tant de la part de la société Europalaces-Gaumont que de la part des pouvoirs publics parisiens.
A cause de ce manque de transparence, la mobilisation de la société civile par des pétitions n'a pu se faire que tard, trop tard pour sauver le Grand Ecran.
Par ailleurs, les Jeunes UDF du 13ème arrondissement s'inquiètent fortement des conséquences de cette fermeture sur la vie du quartier et l'avenir de ses commerces.

 

 

- 21 septembre 2005 : Soutien de Jean-Luc Roméro, conseiller régional d'Ile-de-France (courrier à Didier Béoutis, conseiller du 13ème arrondissement)

 

Sauvons le Gaumont Grand Ecran Italie - By Niala01

Les différents intervenants sur le dossier feraient bien de se rappeler que le cahier des charges accepté par Gaumont stipulait une obligation d'exploitation du cinéma jusqu'en 2007 (15 ans après l'achèvement des travaux). Le temps de faire en sorte de faire revivre ce satané paquebot dans lequel j'ai travaillé quelques temps.

En attendant, la pétition a déjà recueilli plusieurs milliers de signatures, dont celles de personnalités du monde du 7e art, comme les réalisateurs Christophe Barratier, Claude Lelouch ou encore Patrice Chéreau, mais aussi des anciens ministres de la culture Jack Lang et Jacques Toubon. Sans compter celle de votre serviteur, Alain Robert.

Alors, vous la signez, vous aussi, cette pétition ?

Posted on septembre 23, 2005

 

- 20 septembre 2005 : témoignage de Dominique Bouillon, Ancien Président Directeur Général de la FONCIERE DES CHAMPS ELYSEES PROMOTION S.A., Promoteur du Grand Ecran :

"En 1988, j'ai personnellement négocié et signé, avec la Ville de Paris, la convention et le cahier des charges pour la réalisation de l'ensemble "Grand Ecran" après avoir gagné un concours où la société que je présidais était désignée à la fois mieux disant économique (de très loin) et mieux disant culturel avec le projet de cette salle unique en son genre... Je m'élève avec force et indignation contre le projet de transformation de ce lieu unique en commerces banaux qui dénatureraient à tout jamais l'esprit innovant du projet voulu par Jacques Chirac et Jacques Toubon qui m'avaient, à l'époque, honorés de leur confiance."

 

 

15 septembre 2005 :

 

Le Ministère de la Culture reçoit le collectif "Sauvons le Grand Ecran"

suite à la Lettre Ouverte adressée au Président de la République.

 

Au cours de l'entretien, où elle évoque une vague possibilité de reconvertion du Grand Ecran Italie en salle de concert, Mme Marie-Claude Arbaudie, conseillère technique pour le cinéma, fait part du désintérêt du Ministère pour cette salle, qualifiée d'"obsolète", et nous conseille de contacter de notre côté des producteurs.

 

Vu le vaste éventail de possibilités offertes par le complexe cinématographique Grand Ecran,  nous partageons l'avis de Mme Nicole Borvo, ainsi que des jeunes UDF :  il n'est pas du ressort d'une association de riverains, mais des pouvoirs publics, de lancer une concertation entre les différents décideurs concernés (Etat, Région, Mairie de Paris, producteurs, exploitants...)

pour relancer l'activité de la salle.

 

 

- 12 septembre 2005 : Courrier à Bertrand Delanoë ; réponse du Cabinet du Maire ;

- 12 septembre 2005 : Courrier à Serge Blisko.

Ù

- 31 août 2005 : Courrier à Marie-Claude Arbaudie, conseillère cinéma au Ministère de la Culture ;

- 6 août 2005 : nos voisins du 11ème continuent à nous soutenir.

 

Ù

- 28 juillet 2005 : Question écrite de Nicole Borvo, sénatrice et conseillère du 13° (PC), au Ministre de la Culture ; Réponse du Ministère ;

- 21 juillet 2005 : Proposition de rendez-vous du Ministère de la Culture ;

 

Enquête PLU :

- 10 juillet 2006 : Courrier des riverains à la Commission d'enquête PLU

 -  Demande de protection de la salle  -

"Dans le cadre du futur Plan Local d’Urbanisme, nous demandons qu’une règle  spécifique conserve à la salle Grand Ecran Italie son caractère d’équipement culturel, tel que prévu au cahier des charges par la Mairie de Paris lors de sa construction."

Début juillet, un dossier et des "pétitions pour la sauvegarde du Grand Ecran Italie" sont agraphés au cahier d'enquête PLU à la Mairie du 13°.

 

Ù

 

- 27 juin 2005 : Communiqué de presse de la Mairie de Paris "La Ville regrette" ;

- 23 juin 2005 : 20 Minutes "La pétition pour le Grand Ecran Italie s'étoffe" 

- 22 juin 2005 : Communiqué du collectif : "Appel à rejoindre les signataires de la pétition" ;

- 21 juin 2005 : Lettre Ouverte au Président de la République ; réponse de l'Elysée.

 

15 juin 2005  - Résultat du Référendum Zurban :

89% de "NON" à la question : "Faut-il fermer le Grand Ecran Italie ?"

   

- 6 juin 2005 : Courrier de Jack Lang à Serge Blisko :  "le maintien de l’activité de cette salle est non seulement nécessaire à la vie culturelle et économique de l’arrondissement, mais il permettrait également la sauvegarde architecturale d’une des plus grandes salles de cinéma de la capitale" ;

Ù

 

17 mai 2005 : Création du site et de la pétition en ligne

 

   

 

- 17 mai 2005 : A l'occasion de la sortie de "Star Wars", la presse mentionne la mobilisation pour la sauvegarde du Grand Ecran :

    . 20 Minutes - "Opération sauvetage du Grand Écran"

    . Metro - "Les riverains au secours du Grand Écran Italie"

 

- 17 mai 2005 : Le Blog ParisZine 11ème nous soutient et relaie notre pétition :

"Nos voisins du 13ème ont besoin  de nous"

 

 

 

12 mai 2005 - Conseil d'arrondissement :

 

. Voeu présenté par Didier Béoutis et les élus du groupe UMP

. Note de Francis Combrouze, adjoint au maire chargé de l'urbanisme (PC)

 

 

 

- 5 mai 2005 : Mail de Didier Béoutis, conseiller du 13ème :

Didier Béoutis a assisté à la renaissance du quartier de la Buttes-aux-Cailles depuis la construction du Grand Ecran, dont il estime la perte catastrophique pour notre arrondissement. Déterminé à se battre pour sauver la salle, il s'associe à notre initiative.

 

- 5 mai 2005 : Courrier à Italie 2 ; Réponse d'Italie 2.

- 2 mai 2005 : Discours du Président Chirac aux rencontres Européennes de la Culture :

"Nous reconnaissons que la culture ne peut pas être livrée au jeu du marché… Il est donc nécessaire et légitime que la puissance publique - c'est-à-dire nos États… - intervienne comme garante de la liberté d'expression et de la diversité culturelle … La culture n'est pas une marchandise, elle ne peut donc être abandonnée au jeu aveugle du marché…C'est tout le sens du combat pour l'exception culturelle..."

Ù

- 22 avril 2005 : mail de Jacques Toubon en réponse à nos demandes de renseignements ;

 

- 14 avril 2005 : France 3 Ile-de-France (12/14 - Edition régionale) :

Bertrand Lambert : "L'offre cinématographique de la capitale est en pleine mutation, et le moins que l'on puisse dire, c'est que les principaux acteurs de cette évolution ne se sont pas bousculés pour répondre à nos questions. Tous, sans exception, ont refusé de nous recevoir... Comment explique-t-on cette omerta autour des distributeurs, des exploitants, qu'est-ce qu'il y a donc à cacher ?... Il faut dire que les questions ne manquent pas. Que penser, en effet, de cette curieuse coïncidence qui a vu en l'espace de quelques mois UGC abandonner le 15° arrondissement, laissant GAUMONT sans réelle concurrence, et ce même GAUMONT quitter dans le même temps petit à petit le 13° arrondissement, faisant d'UGC le quasi maître des lieux... Dernière victime en date, le Grand Ecran Italie et ses 650 fauteuils. Selon nos informations, la dernière séance est programmée pour le 6 juillet...

Geneviève Faure : "Régine HATCHONDO (déléguée de la Mission Cinéma à la Mairie de Paris) pourquoi, à votre avis, ce silence des grands groupes, est-ce que ça les gêne de répondre sur les questions de ces salles, de l'implantation, de territoire ? ... par exemple sur cette salle du GAUMONT Italie, votre mission Cinéma, la Ville de Paris n'aurait rien pu faire, vous le dites vous-même, c'était une salle mythique quand même..."

 

 

14 avril 2005 : Lancement de la pétition (papier)

 

   

- 13 avril 2005 : Figaroscope - La bataille des indépendants (ou comment les indépendants se battent pour garder leurs salles) : "Il ne faut pas perdre un m2, car on sait qu'un cinéma qui ferme ne redeviendra jamais un cinéma" (Jacques Schopolianski)

- 13 avril 2005 : Figaroscope - "La fermeture annoncée du Gaumont Grand Ecran Italie a marqué les esprits... A la rentrée, le Gaumont Grand Ecran Italie fermera ses portes..."

- 12 avril 2005 : Le Nouvel Obs -  Salles obscures : ça tourne...

"Le Gaumont Italie pourrait fermer en juillet prochain... Concernant EuroPalaces, certains murmurent que la future entrée en Bourse du groupe ne serait pas étrangère à la cession du Gaumont Italie."

 

- 12 avril 2005 : Courrier au Maire de Paris ; réponse du cabinet du maire (30/6) ;

- 11 avril 2005 : Courrier à la Mission Cinéma de la Ville de Paris ;

- 11 avril 2005 : Courrier à Christophe Girard, adjoint au maire de Paris chargé de la culture ;

                             Réponse de Christophe Girard (29/4) ;

- 11 avril 2005 : Courrier à Serge Blisko, maire du 13ème ; Réponse de Serge Blisko (4/5).

Ù

- 22 mars 2005 : Le Parisien - Déco et vêtement à la place du Gaumont Italie

"Selon nos informations, une promesse de vente aurait déjà été signée entre Europalaces,  la société chargée de gérer les salles de Gaumont et Pathé, et le mystérieux investisseur nouveau propriétaire des murs. Faute de cinéma, les habitués du centre de la place d'Italie devront se distraire avec des objets déco, et des vêtements basics..."

 

- 9 mars 2005 : Le Monde - Clap de fin pour le Gaumont Grand Ecran Italie...

 

 

7 & 8 mars 2005  - Conseil de Paris :

 

Questions du groupe UMP sur l'avenir du Grand Ecran Italie.

 

Les auteurs de la question demandent au Maire de Paris quelle action il compte entreprendre pour empêcher la disparition du cinéma GAUMONT GRAND ECRAN place d'Italie ?

...

M. Toubon rappelle qu'il a interrogé à ce sujet le Maire du 13ème arrondissement au cours du Conseil du 13ème du 21 décembre 2004 consacré au PLU, et qu'il a déposé avec le soutien du Groupe UMP un amendement au tome II du règlement du P.L.U. qui a été examiné au cours de la séance du 31 janvier dernier. Cet amendement, qui tendait à assurer la protection d'un équipement culturel sur la parcelle, a été écarté par l'exécutif municipal et rejeté par la majorité du Conseil.

 

Venant après la fermeture du cinéma GAUMONT GOBELINS, devant la menace de la fermeture du GAUMONT FAUVETTE, la disparition du GAUMONT GRAND ECRAN, cinéma de prestige de plus de 600 places, doté d'un écran de 24 mètres sur 10 mètres et des derniers équipements techniques, porterait un coup très sévère à la richesse culturelle du 13ème arrondissement et du Sud de Paris.

 

Son remplacement par une grande surface de distribution aurait des conséquences néfastes sur tout le commerce indépendant de cette partie de la Capitale, déjà sévèrement concurrencé par les hypermarchés installés dans les communes périphériques... Cette implantation serait de plus incohérente avec le projet de construction d'un centre commercial de dimension moyenne dans le nouveau quartier de Paris Rive Gauche situé à 1 kilomètre.

 

Pour toutes ces raisons  M. Toubon demande au Maire de Paris quelles dispositions il compte prendre :

- pour faire appliquer les termes des conventions passées avec les propriétaires

- pour, à défaut, empêcher l'appropriation de ce magnifique équipement par une nouvelle extension de la grande distribution spécialisée...

 

Ù

- 18 février 2005 : Intervention de Serge Blisko, maire du 13ème arrondissement, sur France3 Ile-de-France :

"Je m'opposerai par tous les moyens juridiques et politiques à la transformation en magasins de (cette) salle. Je suis étonné que des professionnels comme Gaumont et Pathé, qui ont été l'honneur du cinéma français, puissent aujourd'hui avoir confié leurs intérêts à des margoulins sans scrupules"

Monsieur Blisko, qu'avez-vous fait de votre engagement solennel ?

 

- 18 février 2005 : Le Parisien le confirme, Gaumont fermera bientôt son Grand Ecran Italie

"Le cinéma du centre Italie 2 - le plus grand écran de Paris et la vitrine de Gaumont - pourrait fermer d'ici la fin de l'année... La nouvelle inquiète les élus, un an et demi après la fermeture du Rodin Gaumont Gobelins... Si Gaumont ferme Italie2... ce sera encore un équipement culturel de moins dans l'arrondissement, commente Jean-Pierre Ruggieri, directeur de cabinet de Serge Blisko. D'autant que le Gaumont-Fauvettes serait également menacé"

 

- 2 février 2005 : Libération l'annonce,  Le Gaumont-Italie sur la sellette. Est-ce une rumeur ?

"Le directeur du cinéma affirme au téléphone n'être au courant de rien... Sa discrétion panique n'a rien à envier au mutisme hier des cadres d'Europalaces, tous injoignables. Faute de confirmation ou d'infirmation officielle, on donne donc la nouvelle pour ce qu'elle est : une rumeur qui semble,  en ce début d'année, de plus en plus assurée : le Gaumont-Italie, l'un des fleurons du circuit à la marguerite, vit ses derniers mois... et serait fermé d'ici à juillet. A la mairie de Paris, on ne tient guère, non plus, à commenter la nouvelle, assurant qu'elle n'est pas encore officielle..."

Ù

Les salariés d'EuroPalaces sont avisés de la fermeture de la salle dès 2004.

Ils dénoncent cette décision incompréhensible à leur yeux, et relèvent que le Grand Ecran n'a pas bénéficié des attentions qu'une salle mérite lorsqu'elle est en difficulté :

- Aucun effort fourni dans l'organisation ou la création de soirées évènementielles, alors que le Grand Ecran est une des salles parisiennes la mieux équipée pour ce genre de soirée,

- Accès aux grand films soit-disant bloqué par une inexplicable "main-mise" d'UGC,

- Pas d'investissement côté décoration...

 

Ils déplorent être obligés de renvoyer régulièrement chez le concurrent d'en face les amateurs de version française, et regrettent l'abandon des films asiatiques dans les deux petites salles, qui rencontraient un vif succès dans le 13ème.

Ils s'étonnent qu'au bout de plusieurs années le directeur n'ait pas été changé au vu des prétendus mauvais résultats de la salle, que le Grand Ecran n'ait jamais bénéficié des projecteurs numériques pourtant installés dès 2000 au Gaumont Aquaboulevard et en 2004-05 au Marignan, etc...

 

Bref un "beau gâchis" orchestré par la direction.

 

Ù

Figaroscope  du 20 janvier 1993 :

Assis sur sa réputation, le 13° entre, tranquille, dans le troisième millénaire avec ses monuments du futur comme le cinéma Gaumont Grand Ecran.

 

NICOLAS SEYDOUX – SUCCÈS SUR GRAND ECRAN

Nicolas Seydoux, PDG de la Gaumont, dresse un premier bilan de Gaumont Grand Ecran, le cinéma à la « toile » la plus grande d’Europe (240 m2)… (Extraits de l'interview) :

 

FIGAROSCOPE : Gaumont Grand ecran a ouvert ses portes en juin 1992. Peut-on parler d'un succès ?

Nicolas SEYDOUX : C’est la salle de Paris qui fait le plus d’entrées sur un film déterminé…Ce succès est à la mesure de nos espoirs. Quand on offre le plus bel écran de France, il y a toutes les raisons pour gagner son pari…

FIGAROSCOPE : Pensez-vous que la qualité de la salle soit aujourd'hui le principal atout du cinéma dans sa lutte contre le petit écran ?

Nicolas SEYDOUX : La salle n'est qu'un écrin qui met en valeur le bijou qu'est le film. Si les clients n'ont pas envie du bijou, quel que soit la qualité de la salle, il n'y aura personne pour acheter l'écrin. En revanche, la qualité de la salle est ce qui fait la différence avec le petit écran à film comparable. Entre voir un film sur un écran de 24 m de base et un autre de 50 cm, il y a plus qu’une nuance.

FIGAROSCOPE : Selon quels critères se fait la programmation du grand écran ?

Nicolas SEYDOUX : Il va de soi qu’un grand écran est fait pour des films à grand spectacle... Le grand écran est avant tout destiné à avoir une programmation des grands films populaires, qu’ils soient français ou étrangers.

FIGAROSCOPE : Comment envisagez-vous la concurrence avec UGC Bercy qui inaugurera ses 18 salles de l'autres côté de la Seine dès 1994 ?

Nicolas SEYDOUX : Nous verrons. Je souhaite beaucoup de succès à UGC Bercy, mais je crois que le grand écran est à un tel niveau de qualité qu'il n'aura pas à souffrir de sa concurrence.

___________________________________________________________________________

Les CinéTribulations

 

Mon cinéma, c'est du cinéma dans les salles de cinéma avec un projecteur 35mm et de la pellicule, des avant-premières, des hôtes d'accueil, un comptoir pour un café et une glace et surtout, une grande salle, un grand écran, un son numérique et un film.

Le Gaumont Grand Ecran Italie a vu passer nombre de films originaux ou à grand spectacle de qualité :

IP5, Blade Runner, Microcosmos, Le Dernier Empereur, Apollo 13, Titanic, Jeanne d’Arc, Jurassik Park, L 627, La liste de Shindler, Sleepy Hollow, Little Bouddha, Germinal, La Reine Margot, Himalaya l’enfance d’un chef, Le 5ème Elément, 2001 l’Odyssée de l’espace, Léon, Matrix, Gladiator, Le Seigneur des Anneaux, Un long dimanche de fiançailles, Troie, Alexandre, Kingdom of Heaven, Star Wars, Harry Potter et la coupe de feu, King Kong…

 

Ù

Quelques chiffres :

- Boursier.com (janv. 06) : baisse de la fréquentation nationale ;

- Film Français (déc.05) : hausse de fréquentation de 191 % en 1ère semaine de Harry Potter en VF ;

- Quelques chiffres d'entrées 2004.

Ù

Les performances du Grand Ecran en font une salle de référence pour de nombreux réalisateurs.

Des avant-premières et projections techniques (la dernière en date : Les deux frères, de Jean-Jacques Annaud) s'y déroulaient régulièrement.

 

Lorsqu'il était chez Gaumont, Luc Besson la privilégiait pour visionner les rushes de ses films.

Disney l'a choisie pour la sortie de La Petite sirène, Pocahontas 2, La Belle et le clochard 2...

 

Fiche technique

 

Les rares détracteurs de la salle lui reprochent son image trop sombre, dûe à la taille de l'écran.

Ce problème est généralement résolu par le tirage d'une copie plus claire, et le sera  définitivement le jour où on trouvera le moyen d'augmenter la puissance des lampes sans brûler la pellicule.

En revanche le Grand Ecran fait l'unanimité pour son acoustique exceptionnelle, et son confort.

 

La salle est classée 2ème du groupe pour l'accueil et le service, avec une note QualiService de 97% en décembre 2005.

 

D'importants travaux de mise aux normes de sécurité (révision du système de sécurité incendie) ont été effectués il y a moins de deux ans.

Le cinéma est aux normes de sécurité, et en parfait état de fonctionnement.

 

Le Grand Ecran est une des rares salles parisiennes accessibles aux personnes à mobilité réduite :

"Il faut le faire savoir : les salles ou musées accessibles se comptent sur les doigts des deux mains et parfois dans des conditions acrobatiques. On parle d'amélioration à apporter pour les personnes handicapées, il y a même des "journées" soit-disant dédiées, mais la galère est toujours la même, les magasins d'alimentation inaccessibles, les restaurants idem et les aménagements pour circuler en ville dérisoires et/ou non respectés. Alors quand il est possible de profiter d'une manifestation culturelle ou d'un spectacle, il est plus que normal de le souligner et de montrer les dents si nécessaire…" (Luc Legres, Paris 13°)