Extraits :
- Marie-Brigitte Andréi, la présidente de l’association a rappelé que le cahier des charges, signé entre la mairie de Paris et la société Gaumont en 1989, prévoit une exploitation à des fins cinématographiques du Grand Ecran jusqu’en novembre 2006... (en fait au minimum jusqu'en mai 2007 → voir : "On nous a trompés sur les délais d'exploitation de Gaumont")
- Jean-Pierre Decrette, directeur du développement des salles Pathé-Gaumont, dans une interview au journal "Le Parisien" du 23 décembre, confirme la fermeture de la salle le 3 janvier et dément toute obligation d’exploitation de la salle jusqu’en novembre 2006. Il précise même les repreneurs : Habitat et H&M. La position d’Europalaces, propriétaire du Grand Ecran, est d’affirmer que la salle n’est pas rentable et que l’avenir est au multiplexe.
- Jean-Mathieu Thibert, président de l’association "sur les toiles de Paris, mémoires et sauvegarde des salles de cinéma", s’inscrit en faux : le seuil de rentabilité de la salle est de 309.520 entrées par an, or en 2004, malgré une mauvaise programmation, le Grand Ecran a fait 301.058 entrées selon le Film Français. Par ailleurs, la fréquentation des salles de cinéma a baissé en 2005 de 12% en moyenne nationale alors que le Grand Ecran lui-même n’a baissé que de 10%, se classant au 13e rang des 90 salles parisiennes...
- Pour Jacques Toubon, l’ancien maire UMP du 13e et député européen, présent ce matin, le silence des pouvoirs publics est assourdissant. Le rôle de la mairie est de proposer un projet culturel alternatif... il n’est pas certain qu’un projet commercial soit conforme au plan de masse voulu à l’époque, et à l’œuvre de l’architecte japonais.
- Michel Caraux, propriétaire des restaurants "El Rancho" et "Hippopotamus" au-dessus de la grande salle... estime que le Grand Ecran est indispensable à la vie économique de la place d’Italie.
Compte-rendu de la Conférence de Presse au format PDF
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