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LE PARISIEN - Les défenseurs du Grand Ecran Italie ne désarment pas
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Les défenseurs du Grand Ecran ne demandent pas seulement le retour d'un cinéma dans le centre commercial Italie2, mais celui d'une salle polyvalente, conformément aux obligations du Cahier des Charges prématurément abandonnées : Projection sur écran géant de films en 1ère exclusivité + Festivals à thèmes et "Nuits du cinéma", Congrès, Conventions, Manifestations, Assemblées générales de société, présentations en Avant-Première d'émission de télévision, de films ou téléfilms par les producteurs et organismes de télévision, projections pour les scolaires et enfants, projections de films concernant principalement Paris pour des groupes organisés de touristes, projections pour les personnes du 3ème âge, utilisation par la Ville de Paris (Art. 5 du Cahier des charges)*.
En outre, le Grand Ecran, qui a bénéficié de conditions exceptionnelles d'insonorisation lors de sa construction, est une salle de spectacle à part entière (dotée d'une immense scène de 300 m2, d'un emplacement pour fosse d'orchestre, de coulisses, loges équipées...) susceptible d'accueillir du spectacle vivant, des concerts, comédies musicales... et toutes sortes d'évènements et de manifestations (caractéristiques reprises dans le PROJET présenté par l'association).
Autant de raisons qui font du Grand Ecran un équipement majeur du Sud-Est francilien, qu'il serait aberrant de détruire sous de faux prétextes au bout de treize ans et demi seulement de bons et loyaux services, alors même que sa reprise suscite l'intérêt d'investisseurs à la recherche de salles de spectacle sur Paris.
* ... ces obligations trouvant leur cause dans le caractère « d’équipement culturel » du complexe audiovisuel, qui doit participer à l’animation du quartier et de l’arrondissement, caractère en considération duquel le prix de cession du terrain est déterminé (Art.8).
Voir aussi :
→ Grand Ecran Italie, faux bruits et vraie procédure
Rappel des faits:
Le Grand Ecran Italie (Place d'Italie, Paris 13°), avant sa fermeture prématurée le 3 janvier 2006 malgré des records d'affluence et le cahier des charges qui obligeait Gaumont à l'exploiter bien au-delà de cette date, était une des salles les plus courues de la capitale.
Depuis 2004, une promesse de vente conclue entre le groupe EUROPALACES (Pathé-Gaumont), au profit du puissant groupe anglais HAMMERSON, condamne cet équipement d'exception à devenir une simple extension du Centre Commercial Italie2.
Contre toute attente, cette opération illégitime a reçu l'aval des autorités administratives, alors que la vocation culturelle du complexe audiovisuel (inscrite dans la convention liant l'exploitant et la Ville de Paris) devait le protéger de tout changement d'affectation. Mais le projet est actuellement bloqué par les recours engagés par l'association "Sauvons le Grand Ecran" devant le Tribunal Administratif.
En contrepartie de cette cession d'activité, un accord prévoit l'installation de la FONDATION PATHE au Gaumont Gobelins Rodin : un musée du cinéma, en échange du premier pôle d'animation de l'arrondissement !
